De
nombreux scientifiques ont démontré que la part comestible chez les
insectes était nettement supérieure à celle du porc et du bœuf,
qui eux ne possèdent que 50% à 40% de parties comestibles, contre
80% pour les insectes, ceci favorisant la diminution de déchets. En
effet, l’élevage d’insectes est le plus écologique, et plus économique de tous les élevages de sources de protéines animales. De
plus leur émission de gaz à effet de serre est nettement inférieure
à celle des mammifères et des oiseaux ( 10 à 100 fois moins.). L'occupation de terres agricoles a diminué jusqu'à 10 fois par
rapport aux animaux d'élevage. Enfin, une diminution d'OMG et de
viande de synthèse serait constatée avec une consommation plus
importante d'insectes.
Le
choix d' alimentation des insectes entraîne de vifs conflits entre
l'entreprise AGRIPOTEIN (Afrique du sud), Ynsect (France) et NPG (Pays- Bas). Les européens et les canadiens, choisissant la sécurité, nourrissent leurs insectes avec un mélange constitué de céréales
et végétaux. Prenant cette précaution sanitaire, le risque de
maladies est diminué. Vivement critiqué par ses confrères, l'
Afrique du Sud nourrit ses mouches de déjections animales s'exposant
alors à d'éventuelles maladies. Certaines entreprises demandent
alors une uniformisation des pratiques, afin d'éviter une ZOONOSE (transmission d'une maladie de l'animal à l' homme). Ce phénomène
pourrait alors croître par l'utilisation
imprudente de déchets, le manque d' hygiène lors de la manipulation
ainsi que des contacts directs entre insectes d'élevage et insectes
d'extérieur.
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