jeudi 26 janvier 2017









De nombreux scientifiques ont démontré que la part comestible chez les insectes était nettement supérieure à celle du porc et du bœuf, qui eux ne possèdent que 50% à 40% de parties comestibles, contre 80% pour les insectes, ceci favorisant la diminution de déchets. En effet, l’élevage d’insectes est le plus écologique, et  plus économique de tous les élevages de sources de protéines animales. De plus leur émission de gaz à effet de serre est nettement inférieure à celle des mammifères et des oiseaux ( 10 à 100 fois moins.). L'occupation de terres agricoles a diminué jusqu'à 10 fois par rapport aux animaux d'élevage. Enfin, une diminution d'OMG et de viande de synthèse serait constatée avec une consommation plus importante d'insectes.

Le choix d' alimentation des insectes entraîne de vifs conflits entre l'entreprise AGRIPOTEIN (Afrique du sud), Ynsect (France) et NPG (Pays- Bas). Les européens et les canadiens, choisissant la sécurité, nourrissent leurs insectes avec un mélange constitué de céréales et végétaux. Prenant cette précaution sanitaire, le risque de maladies est diminué. Vivement critiqué par ses confrères, l' Afrique du Sud nourrit ses mouches de déjections animales s'exposant alors à d'éventuelles maladies. Certaines entreprises demandent alors une uniformisation des pratiques, afin d'éviter une ZOONOSE (transmission d'une maladie de l'animal à l' homme). Ce phénomène pourrait alors croître par l'utilisation imprudente de déchets, le manque d' hygiène lors de la manipulation ainsi que des contacts directs entre insectes d'élevage et insectes d'extérieur.

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