jeudi 26 janvier 2017



  Recette : 



Pour une cinquantaine de billes:

Préparation: 20 min maximum     Technique: Sphérification



Ingrédients: 


 Étapes :

1. Mélanger les 100 ml de sirop de mojito et les insectes avec l'eau pauvre en calcium. Ajouter le sachet d'alginate de sodium. Mixer le tout pour éliminer les grumeaux

2. Préparer le "bain de trempage" en diluant le sachet de lactate de calcium dans 20ml d'eau du robinet.Bien mélanger jusqu'à ce que le sel soit bien dissous

3. Utiliser une seringue afin de crée des gouttes dans le bain de trempage. Ensuite à  l'aide d'un tamis récupérer les billes.


ATTENTION: Veillez à bien broyer les insectes sinon ils obstrueront l'entrée de la pipette



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L'alginate de sodium, de formule chimique C6H7NaO6 est un gélifiant végétal extrait d'algues brunes (Phaeophycae) formant un gel en présence de calcium à froid ou à chaud. Leur structure est composée d'atome d'oxygène (O), de sodium (Na), d'hydrogène (H) et de groupement carboxyle (COO-).



 Le lactate de calcium est un additif alimentaire de formule chimique : C6H10CaO6. C'est un polymère, c'est à dire que c'est une longue molécule constituée par la répétition d'unités reliées entre elles formant une chaîne.


Lorsqu’il entre en contact avec l'eau, il forme l’ion calcium : Ca2+




Lors du mélange entre la solution d'alginate et celle de lactate, l'ion Ca2+ va repousser l'ion Na+ car ces deux ions sont tous les deux des cations (force répulsive). Au contact de l’ion calcium Ca2+, qui est un cation doublement chargé positivement (un divalent : 2+), celui-ci se liera à deux groupement carboxyle par l'intermédiaire des ions O2-. Les ions Ca2+ vont s'infiltrer dans les chaînes de la molécule d’alginate et vont alors souder les molécules. Cette réaction de "fusion", appelée polymérisation, a pour but de lier deux brins d’alginate permettant la formation d’un gel à la surface de la bille. C’est ce phénomène qu’on appelle la sphérification.
Les billes formées ont une forme sphérique simplement parce que cette forme est celle qui demande le moins d'énergie.




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L' apport nutritionnel des insectes est influencé par leur alimentation ce qui détermine ensuite leur profil nutritionnel ( ce dernier varie en fonction de l'espèce, de la période de vie, et au cours de l'année). Plus généralement il sont hyper protéinés, hyper vitaminés mais pauvres en matières grasses









Les lipides et les protéines sont des nutriments essentiels à l'organisme. Ils sont complémentaires. 



Les lipides sont les molécules présentes dans le gras des aliments, et sont parfois d'origine animale  

( le beurre, la crème fraîche ou la charcuterie) ou d’origine végétale ( l’huile végétale, les noix ou les cacahuètes). Les lipides sont indispensables pour constituer les réserves de graisse, tenir le corps au chaud, ou encore pour fabriquer la membrane des cellules.



Les protéines sont des éléments fondamentaux. Elles sont essentielles à notre système immunitaire pour nous protéger contre les maladies. Les aliments riches en protéines sont les produits laitiers, la viande, les œufs et le poisson (protéines animales). Mais on en trouve aussi beaucoup dans les céréales et les légumineuses (protéines végétales). 



Les insectes et notamment certaines larves apportent des vitamines rares, comme la vitamine D, essentielles pour fixer le calcium sur les os. Les larves d'abeilles apportent par exemple 10 fois plus de vitamine D que l'huile de foie de Morue. Les insectes sont, à l'état adulte, beaucoup moins riches en lipide que  la plupart des viandes actuellement commercialisées. Les larves et les termites sont par contre très riches en gras. A côté de ça, les insectes sont riches en minéraux essentiels, très utiles pour les carences chez l'Homme, notamment du zinc, du fer, du cuivre et du calcium. 

Allergiques à la farine de blé ? Ne vous abstenez plus ! Les grillons ébouillantés, grillés et en farine sont là pour vous aider. Cependant le risque zéro n'existe pas, il faut rester vigilants lorsque l'on est touché par les allergies aux crustacés et fruits de mer, qui peuvent être présents dans les insectes.



L’insecte est une alternative possible pour garantir la sécurité alimentaire de demain et un moyen de combattre la malnutrition.










De nombreux scientifiques ont démontré que la part comestible chez les insectes était nettement supérieure à celle du porc et du bœuf, qui eux ne possèdent que 50% à 40% de parties comestibles, contre 80% pour les insectes, ceci favorisant la diminution de déchets. En effet, l’élevage d’insectes est le plus écologique, et  plus économique de tous les élevages de sources de protéines animales. De plus leur émission de gaz à effet de serre est nettement inférieure à celle des mammifères et des oiseaux ( 10 à 100 fois moins.). L'occupation de terres agricoles a diminué jusqu'à 10 fois par rapport aux animaux d'élevage. Enfin, une diminution d'OMG et de viande de synthèse serait constatée avec une consommation plus importante d'insectes.

Le choix d' alimentation des insectes entraîne de vifs conflits entre l'entreprise AGRIPOTEIN (Afrique du sud), Ynsect (France) et NPG (Pays- Bas). Les européens et les canadiens, choisissant la sécurité, nourrissent leurs insectes avec un mélange constitué de céréales et végétaux. Prenant cette précaution sanitaire, le risque de maladies est diminué. Vivement critiqué par ses confrères, l' Afrique du Sud nourrit ses mouches de déjections animales s'exposant alors à d'éventuelles maladies. Certaines entreprises demandent alors une uniformisation des pratiques, afin d'éviter une ZOONOSE (transmission d'une maladie de l'animal à l' homme). Ce phénomène pourrait alors croître par l'utilisation imprudente de déchets, le manque d' hygiène lors de la manipulation ainsi que des contacts directs entre insectes d'élevage et insectes d'extérieur.

vendredi 20 janvier 2017



La plupart de la population sera contrainte, un jour, de consommer des insectes. Malheureusement, ils n'effrayent plus qu'ils n'attirent. Selon de récentes études, l'humain n'aime pas bousculer ses habitudes. Consommer des insectes est donc nouveau et inhabituel pour lui. A première vue lorsqu'on évoque le manque de nourriture dans les années à venir et l'importance de trouver de nouvelles ressources, l'insecte est le produit alimentaire par référence !
Nous avons pu observer, lors d'un micro-trottoir, des passants interrogés sur cette question« Seriez-vous prêts à consommer des insectes dans les années à venir ? ». La plupart du temps leurs réponses furent positives mais lorsque le journaliste les confronta à la réalité en leur proposant l'expérience, ce fût un refus catégorique de la part de certains et une curiosité pour d'autres. Ce qui résonne dans la tête de la population c'est le dégoût, la méfiance et la peur souvent liés à leur éducation culturelle, mais aussi alimentaire qui déterminent leurs préférences.